TRAVAUX EN COURS

Stéphane Rials a différé d'achever plusieurs ouvrages auxquels il travaillait de front depuis de longues années. Il préfère à cette heure publier dans la revue Droits une série de longs textes inscrits dans de vastes programmes. Il publiera toutefois assez prochainement un nouveau "Que sais-je ?" sur la Révolution française, très différent du livre qu'il avait donné avec MM. Bluche et Tulard il y a près d'un quart de siècle, et en principe une nouvelle édition de sa Déclaration des droits.

 

Stéphane Rials a prononcé les leçons publiques suivantes depuis l'été 2005 : "Les institutions de la Ve République peuvent-elles être dites libérales ?" (24/06/05); "Idéologie managériale et constitutionnalisme contemporain" (01/07/05); "Peut-on considérer Alasdair MacIntyre comme un bon aristotélicien ?" (24/02/06); "Crise dans l'Exégèse. Le contexte moderniste" (07/04/06); "Villey, Kantorowicz et la guerre sainte" (07/07/06); "L'Université dans les institutions libérales. De la séparation des pouvoirs spirituels et des pouvoirs temporels. Observations sur la politique universitaire de la Troisième République au temps de Liard" (21/03/08); "L'impensé philosophique des juristes contemporains. Fichte, Nietzsche - Révolution copernicienne et démocratie" (19/06/08); "Quelques doutes sur les évidences contemporaines des juristes" (03/07/08); "De la non-dérivabilité supposée du devoir à partir de l'être" (08/09/08); "Quelques observations sur la philosophie humienne de l'éthique. 1. Notations sur Shaftesbury" (19/09/08); "Quelques observations sur la philosophie humienne de l'éthique. 2. Considérations sur Hume" (01/10/08); "Du droit divin. Bossuet et le Parlement de Paris au milieu du XVIIIe siècle" (11/10/08); "L'homme, l'ange et l'esclave" (14/10/08); "L'esclavage selon les fins dans la philosophie d'Aristote" (30/01/09); "La critique de la démocratie esclavagiste et la justification libérale des institutions représentatives" (20/03/09); "Trois questions sur l'esclavage" (20/03/09); "La formation du juriste et les disciplines humaines. Considérations françaises" (04/05/09); "La question des genres littéraires des juristes et de la nature du droit. Un programme" (18/09/09); "L'autrement dire de Jacques Cujas. Les armes d'un juriste humaniste (Essai d'iconologie conjecturale)" (09/10/09); "Considérations morales sur le cas Bernard Faÿ" (20/01/10); "Les contraintes de l'argumentation des juristes. Premières observations sur un complément apporté par Michel Troper à sa construction" (17/12/09); "Finalité et éthique chez Aristote" (28/05/10); "Le destin d'une famille de juristes de la classe moyenne ancienne. Les Huot de Goncourt, ou : comment le passé passe, ne passe pas, est rêvé (De la Régence à la IIIe République)" (01/10/10); "Femmes par-delà Bien et Mal. Nietzschéisme, féminisme et littérature en France autour de 1900" (08/07/11) ; "Hondainville dans l'Oise, ses curés, son église, son presbytère pendant la Révolution" (15/11/2013) ; "Pro Patria mori. Réserves - et davantage - sur Kantorowicz" (23/01/2015) ; "Jeu et péché 1/Accomodements dialectiques de Saint Thomas d'Aquin à Saint François de Sales" (3/07/2015) ; "Jeu et péché 2/Constructions casuistiques" (11/09/2015).

Cours spéciaux prononcés : En 2005-2006, "Quelques leçons sur Denys l'Aréopagite suivies d'un essai de lecture systématique du Livre Delta de la République de Platon (avec traduction inédite et critique du grec de larges fragments)" ; en 2006-2007 : "Leçons sur les éthiques d'Aristote suivies d'un examen critique de l'interprétation de l'aristotélisme par MacIntyre (avec traduction inédite et critique de larges fragments depuis le grec)" ; en 2007-2008, "Leçons sur la question de l'articulation de la doctrine de la langue et de la théorie de la science avec la philosophie première chez Hobbes. Suivies de quelques leçons sur la question du consentement (avec traduction inédite et critique du latin et de l'anglais de larges fragments)" ; en 2008-2009 : "Leçons sur la philosophie de la subjectivité des juristes contemporains. Suivies de quelques leçons sur les doctrines anciennes et modernes de l'esclavage" ; puis "Introduction à la lecture du Second discours de Rousseau" ; en 2009-2010 : "Leçons de philosophie morale sur le thème Ethique et finalité chez Aristote (avec, une nouvelle fois, de nombreuses traductions du grec)" ; "Leçons sur la traduction du latin de passages concernant la loi chez St Thomas (Somme théologique)" ; en 2010-2011, en Culture juridique, "Les bases matérielles de la culture de la haute société des juristes sous l'Ancien Régime : observations sur la terre, l'office, la rente constituée et les stratégies matrimoniales" ; en Philosophie morale, "Marcel Proust, son père, leur temps, l'éthique. Questions sur le naturalisme éthique et son enracinement médical et scientifique autour de 1900" ; en latin, cours de simple « petit latin » pour débutants ; en 2011-2012, en Philosophie politique, "L'universel et le particulier dans la politique de Jean-Jacques Rousseau" ; en Philosophie morale : "De Kant à Dilthey. Quelques remarques sur les usages modernes de la téléologie" ; en latin : Début de la la traduction de l'Augustissimo Galliarum Senatui Panegyricus, du jésuite Jacobus de la Baune ; en 2012-2013, en Philosophie politique, "La division. Rousseau, Sieyès, Constant, Simmel" ; en Philosophie morale : "Simmel. Esthétique et éthique" ; en latin : cours habituel de grammaire par les sentences suivi de la traduction de la suite de l'Augustissimo Galliarum Senatui Panegyricus, du jésuite Jacobus de la Baune ; en 2013-2014, en Philosophie politique, "Rousseau, le regard, la parole" ; en Culture juridique, cours proche de celui de 2010-2011, mais avec des développements plus fournis sur le livre, les écrits des juristes, leurs bibliothèques ; en latin, "La Grammaire par les sentences" et La Baune ; en 2014-2015, en Culture des juristes, à peu près la même chose mais avec des développements approfondis sur les professeurs de droit dans l'ancienne France ; en latin, "La Grammaire par les sentences" ; en Relations internationales, "Les relations internationales à l'hiver et au printemps de 2015" ; en 2015-2016, en philosophie politique, "En quoi le Contrat social de Rousseau élabore-t-il une doctrine proprement politique ?" ; en Traditions religieuses et cultures juridiques, "Guerre sainte et guerre patriotique. Une critique de Kantorowicz" ; en Relations internationales, "Les relations internationales à l'hiver et au printemps de 2016".

 

 

 

 

 

 

Stéphane Rials ne néglige pas l'étude attentive des sociétés robines anciennes sur lesquelles il continue d'accumuler de nombreux matériaux - en particulier sur les fortunes, les alliances et les bibliothèques et autres collections. Il poursuit notamment des recherches dans les dépôts d'archives sur le conseiller parisien de Grand'Chambre Bourgevin de Vialart de Saint-Morys - plus grand collectionneur de dessins de son temps. Il a en revanche momentanément renoncé à faire aboutir à brève échéance une enquête - à laquelle il avait notamment consacré un cours en 2004-2005 et sur laquelle il continue à accumuler méthodiquement les matériaux - sur la signification des rapports conflictuels entre les parlementaires et les pairs pour l'intelligence des évolutions constitutionnelles à partir du règne personnel de Louis XIV.

Il consacre autant de temps qu'il le peut, en particulier pendant les mois d'été, à l'histoire du jardin en Europe occidentale de 1450 à 1850, surtout à celle du deuxième moment du jardin paysager pittoresque en Angleterre à la fin du XVIIIe et au tout début du XIXe.Il a réuni et continue de réunir une importante documentation sur ce thème, notamment sur l'évolution du style de Humphry Repton et sur les constructions doctrinales de Richard Payne Knight et Uvedale Price (la photo ci-avant représente une réalisation du premier Repton; la photo ci-après la transformation suggérée par Knight). Il a commencé aussi, dans le cadre du même chantier, à prendre des notes sur les vues jardinières et éthiques de Jane Austen.

Il a rédigé un livre dont il envisage désormais la publication sur le destin de l'Hôtel presbytéral d'Hondainville qui est son habitation depuis près d'un quart de siècle.